Mairie de Coulounieix-Chamiers
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Au printemps 1886, Monsieur Sautet, propriétaire d’une usine au bas-Chamiers, dans la boucle de l’Isle, décide de planter des arbres sur cet espace dénudé. C’est en creusant que les ouvriers découvrent des murs.
Prévenu, Mr Sautet contacte Mr Hardy, de la SHAP (Société Historique et Archéologique du Périgord) qui reconnaît des vestiges gallo-romains.
Les fouilles, menées par Charles Durand et financées par le propriétaire, débutent. Deux hémicycles sont mis à jour puis des thermes ainsi que d’autres parties de bâtiment. Au fil du temps, des objets sont retrouvés comme cette figurine en bronze représentant le dieu Mercure.
Malgré le soin et la vigilance de Mr Sautet, le site est dégradé petit à petit par des habitants bâtissant de petites constructions et extrayant du sable, sans oublier les enfants qui se servant des thermes comme d’un terrain de jeu.
En 1941, des ouvriers de la SNCF découvrent une plaque de calcaire dédicacée à l’empereur Tibère.
Le coup de grâce est apporté par les américains dans les années cinquante qui détruisent le site en aménageant un camp avec une voie ferrée passant sur les restes des thermes.
Ainsi disparut ce que l’on nomme encore aujourd’hui la villa de Chamiers qui aurait été, paraît-il, aussi jolie que celle de l’actuel musée Vesunna.
En 1999, deux chercheurs, Alain Bouet et Catherine Casponsin-Martin, expliquent dans la revue Aquitania (Université Bordeaux III) que la villa était en fait «sanctuaire (un temple) rural des Pétrocores avec peut-être une petite agglomération autour et deux édifices thermaux» précise l’archéologue périgourdin Christian Chevillot.
Celui-ci a mené l’an passé des fouilles sur la colline d’Ecorneboeuf.