Mairie de Coulounieix-Chamiers
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FRANCE
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Le quartier Jacqueline-Auriol a la chance d'être doté d'un Conseil citoyen particulièrement actif et impliqué ! Ses membres l'ont notamment démontré lors de la campagne de sensibilisation contre les incivilités qu’ils ont initiée et qui s'est déployée sur le territoire communal pendant toute l'année 2019. Ce projet qui affichait un caractère innovant tant sur le fond que sur la forme traite de problèmes qui sont toujours d'actualité.
Retour sur l'historique :
. L’élaboration de cette campagne repose sur une collaboration inédite des citoyens avec les services de la police nationale, combinée à la participation originale des artistes de la résidence Vagabondage 932. Objectif partagé par tous : mettre des images sur les « maux », pour rappeler à tout un chacun les règles du bien-vivre ensemble.
. Des ateliers ont été organisés à partir de fin 2017 et durant presque toute l’année 2018 : recensement des incivilités les plus courantes et les plus dérangeantes, travail de recherche sur les risques encourus, rappel à la loi, illustrations, publics à cibler, diffusion des messages, etc… les idées ont fusé ! Ce travail commun a abouti à la création de supports pédagogiques utilisant un ton humoristique. Affiches et dépliants visent à améliorer le vivre ensemble, en faisant prendre conscience aux auteurs comme aux victimes que les incivilités peuvent déclencher des poursuites judiciaires, en plus de dégrader l’ambiance et les relations entre habitants.
Pour connaître l’historique de ce projet dans le détail > télécharger le dossier de presse (PDF- 4,1 Mo)
La campagne de sensibilisation :
. De janvier à novembre 2019, chaque message a fait l'objet d'une dampagne d'affichage dans le mobilier urbain de la ville, 15 jours par mois. Celles-ci étaient aussi affichées en petit format dans les halls d’immeubles de l’espace Jacqueline-Auriol.
. En parallèle, des messages on été diffusés sur les panneaux lumineux de la ville.
. Le Conseil citoyen a également mené des actions de sensibilisation de manière plus ciblée, avec comme support un dépliant. Le contenu de celui-ci est repris ci-dessous, pour permettre à chacun de s’informer de manière plus détaillée sur les aspects pratiques et juridiques des thèmes abordés.
> Le tapage, ce n’est pas que la nuit ! On croit souvent que l’on peut faire tout le bruit qu’on veut jusqu’à 22h00 sans rien risquer. C’est faux !
Un tapage, c’est quand il y a trop de bruit de manière répétée ou prolongée : musique forte, aboiements de chiens, cris, travaux de bricolage, etc... Ça gêne bien sûr tout le monde, le jour comme la nuit. La loi permet donc aussi de sanctionner le tapage en journée.
> Rue en sens interdit, rond-point à l’envers, vitesse excessive, stop « grillé »… Même dans son quartier, on peut perdre son permis à grande vitesse !
> Stocker ses ordures sur le palier ou les jeter par la fenêtre ? Une autre solution existe forcément, parfois tout près…
Que l’on circule sur 2 ou 4 roues, la signalisation du quartier définit les règles de circulation qui s’y appliquent, en plus du code de la route, (panneaux, marquage au sol, feux tricolores…). Ne pas les respecter, c’est mettre tout le monde en danger…y compris soi-même !
> Ramassage des déchets, des encombrants, déchetteries ... Pensez-y !
Toutes les infos pratiques par ici
> Laisser son chien sans laisse, c’est courir le risque qu’il s’en prenne à un autre animal ou à une personne, mais aussi qu’il traverse devant un véhicule et provoque un accident ou se fasse percuter.
Tenir son chien en laisse permet de le maîtriser mais aussi de le protéger. Attention ! La personne qui promène le chien est responsable de ce que fait l’animal, même si elle n’en est pas le propriétaire. Pour les chiens classés « dangereux », une muselière est obligatoire en plus de la laisse.
> Comment réagiriez-vous si un chien non tenu en laisse venait mordre le vôtre ou s’en prendre à vous, à vos proches ? Un petit «clic», c’est mieux qu’un «croc !».
> Les crottes de chien n’ont rien d’agréable mais, s’ils en sont sûrement d’accord, certains maîtres négligent de les ramasser. Elles « fleurissent » ainsi sur les trottoirs, dans les pelouses ou sur les aires de jeu des enfants...
Avoir un chien aujourd’hui, c’est aussi accepter de ramasser ses déjections si on ne lui fait faire ses besoins dans un endroit approprié, ne serait-ce que dans le caniveau.
Comme pour un chien non tenu en laisse, c’est la personne qui promène l’animal qui en est responsable en cas de crotte non ramassée, même sans être propriétaire du chien.
> Les espaces verts prévus pour la détente et le jeu sont souvent ceux où les propriétaires de chiens laissent leur animal se soulager. Pourquoi pas... s’ils nettoient !
> Se disputer, se mettre en colère, n’est bien sûr pas une infraction ; mais si une injure se glisse dans la conversation, celui qu’elle vise peut déposer plainte. Suivant les mots employés, cela peut même coûter cher !
Même si on peut avoir un différend, traiter son voisin de « gros c.. » ou sa voisine de « sale p... » non seulement n’arrange jamais les relations mais fait de la personne injuriée une victime susceptible de déposer plainte.
Attention ! Si l’injure n’est pas seulement un « gros mot » mais fait référence notamment à la race, à l’orientation sexuelle, ou aux croyances religieuses de la personne qu’elle vise, l’amende encourue est beaucoup plus lourde !
> S’il est parfois difficile de rester courtois, injurier autrui ne sert à rien. En plus, à la violence des mots peut parfois
répondre celle des coups. La loi punit donc déjà les premiers pour éviter les seconds…
> Des mots ou des signes salissants tracés sans autorisation à la bombe, au pinceau , au stylo...
Si la liberté d’expression est un grand principe, on ne peut pas écrire n’importe quoi n’importe où ! Gribouiller sauvagement une signature, un dessin ou un message sur un mur, une porte ou un équipement collectif, c’est une dégradation pas toujours facile à effacer.
> On le voit sans le lire en pensant seulement à l’effacer : le tag tache souvent plus qu’il ne décore.
> Les rues du quartier n’ont rien d’un circuit. Beaucoup de monde y circule, les longe, les traverse... La prudence s’impose. Le code de la route aussi !
Que l’on circule sur 2 ou 4 roues, la signalisation du quartier définit les règles de circulation qui s’y appliquent, en plus du code de la route, (panneaux, marquage au sol, feux tricolores…). Ne pas les respecter, c’est mettre tout le monde en danger…y compris soi-même !
> Rue en sens interdit, rond-point à l’envers, vitesse excessive, stop « grillé »… Même dans son quartier, on peut perdre son permis à grande vitesse !
> Penser qu’abandonner sa voiture sur une place de stationnement est une solution pour s’en débarrasser discrètement est une fausse bonne idée.
Une vieille voiture qui roule mal, que l’on ne peut plus entretenir, dont on veut se débarrasser... Pourquoi ne pas la garer en se disant qu’on la reprendra peut-être un jour...ou pas ?
Faire cela, c’est d’abord priver les habitants du quartier d’une place de stationnement ; c’est ensuite polluer leur cadre de vie et l’environnement ; c’est aussi prendre le risque que des pièces soient à la longue démontées ou que le véhicule serve de « cache » ; c’est enfin s’exposer à être verbalisé et voir la
voiture mise en fourrière.
> Les épavistes débarrassent, au prix de la ferraille ou parfois gratuitement, les véhicules hors d’état de circuler. Cette solution est bien préférable à l’abandon.
> Partie commune et accueil de l’immeuble, le hall d’entrée ne doit pas être le territoire de quelques perturbateurs qui multiplient les incivilités.
Un hall d’immeuble occupé par des gens réunis là pour fumer, boire, perturber les allées et venues ou faire des transactions génère un fort sentiment d’insécurité et des nuisances pénibles pour tous les habitants de la cage d’escalier (odeurs, bruit, dégradations, stress...). Cette occupation est illicite.
> Un hall propre et sûr, c’est déjà se sentir un peu comme chez soi dès l’entrée dans l’immeuble.
Campagne réalisée par le Conseil citoyen avec la participation de :